Nouvelle Zélande Partie 1

Nous nous sommes envolés du continent sud américain par un vol de 13 heures, sans encombres.

Par contre, à l’arrivée, nous avons vite déchanté car les kiwis sont extrêmement pointilleux en matière d’importation illégale (ou involontaire) de végétaux, nourritures et autres. Et avec nos belles têtes de vainqueurs, le contrôle est tombé sur nous! Plus d’1h30 de fouille de nos sacs, chien, questions, etc! On n’avait jamais vu ça!

Après avoir rangé nos sacs, nous sommes arrivés à Auckland sous la pluie, nous rendant compte que ça faisait un moment que nous n’avions pas eu un vrai ciel gris. 

La première journée a été une journée de repos bien méritée.

Nous avons posé nos sacs dans une petite auberge de jeunesse animée, située dans le quartier de Ponsonby, quartier charmant et branchouille de la ville dominant le centre. 

Au delà d’un patchwork de quartiers, la plus grande ville de Nouvelle Zélande (1,6 millions d’habitants) a toutes les allures d’une capitale, construite en bord de mer. Elle est d’ailleurs surnommée la ville des voiles et tient la 3e place au rang des villes les plus agréables au Monde. 

De plus, nous n’avions jamais vu autant de restau de sushis au mètre carré ou encore un tel choix soigné d’aliments dans les supermarchés. On pensait que la France ne serait jamais détrônée dans nos cœurs d’amoureux de la bouffe et pourtant, ils nous ont vendus du rêve les Kiwis!

Pendant 2 jours, nous avons arpenté les quartiers d’Auckland sous un beau soleil.

Le dernier jour, nous avons pris le ferry pour aller passer la journée sur l’île de Waiheke, à 45 min de trajet. Un vrai petit bijou que nous avons découvert en bus drop on/drop off. C’était l’occasion de nous prélasser sur des plages de sable blanc, d’admirer les vignes du coin et de déguster notre premier Fish & Chips local, très populaire en Nouvelle Zélande.

Au retour de cette escapade, nous avons découvert avec « effroi » que les kiwis étaient des couches-tôt. 21 heures et la majorité des restaurants étaient fermés. Il faudra s’habituer après l’Argentine...

Après 4 jours de visite, il était temps pour nous de récupérer notre voiture de location, faire nos courses et achats de camping et de partir découvrir le pays du long nuage blanc.

Direction le Nord de l’île du Nord.

Pour la première étape, nous avons posé notre tente dans un camping situé à Pahia, ville de la baie des Îles. 

La première chose qui nous a surprise, c’était les équipements dans les campings. Rien à voir avec ce que nous avons connus aux États Unis. Pas de table ni de barbecue sur chaque emplacement. Au lieu de ça, des équipements communautaires (cuisine équipée, salle TV, machines à laver et barbecue à gaz). 

Et la seconde chose, un wifi faible et limité. Moi qui espérais avancer dans le blog, vous avez dû bien patienter amis lecteurs! 

Pour nos deux premières nuits en tente, le camping était simple mais situé au bord de l’eau, ce qui nous offrait un point de vue particulièrement agréable.

La journée, le programme n’était guère compliqué. Jogging le matin et farniente sur la plage.

Ça faisait longtemps et ça faisait du bien.

Et nous avons continué sur notre lancée.

Le lendemain, nous avons fait étape sur les plages de l’Ouest, à proximité d’Auckland, à Murawai. Cette fois, nous avons troqué les plages de sable blanc pour le sable noir.

Après une bonne nuit de sommeil, nous avons repris la route et roulé sur la côte opposée pour atteindre la péninsule de Coromandel. 

Nous avons commencé par tester une curiosité, celle de Hot Water Beach. A marrée basse, tout le monde arrivait avec sa pelle pour se creuser un trou à un endroit bien particulier de la plage et obtenir une piscine d’eau chaude (voire très chaude, parole de pieds brûlés!).

Les jours suivants, nous sommes partis à la découverte des sites et plages paradisiaques de la péninsule avant de flâner dans la charmante ville de Coromandel.

Après avoir fait le plein de plages de l’Est, nous sommes repartis vers l’Ouest, pour nous enfoncer dans les terres. Nous nous sommes arrêtés une nuit dans la ville d’Hamilton, dont on n’aura rien vu, si ce n’est le très beau jardin botanique. En réalité, nous avions un objectif plus lointain, celui d’atteindre la ville de Matamata, lieu de tournage du Seigneur des Anneaux.

En ma qualité de grande fan de la trilogie, nous ne pouvions passer à côté de cette visite. Impossible, incontournable! Et je n’ai pas été déçue. Même Rhum, qui ne connaît pas trop, a aimé. Il faut dire que l’endroit est magnifique, à l’image de ce qui nous fait rêver dans le film. Les trous des Hobbits, les vergers, l’arbre des fêtes, l’auberge du dragon vert... Et pour les fans, sachez d’une part que l’arbre au dessus de la maison de Bilbon est totalement artificiel (les feuilles ont été posées une par une), d’autre part, que s’il s’agit de pommiers dans la trilogie, il s’agit en réalité de pruniers sur lesquels l’équipe a accroché des pommes une à une, afin de respecter les tailles et perspectives entre les Hobbits et leur environnement, et enfin, le site initial a été détruit après le Seigneur des Anneaux pour des questions de droits d’auteurs puis totalement reconstruit pour le Hobbit. Il est depuis conservé et ouvert aux visites. C’est fou non?!

C’est des souvenirs plein les yeux que nous avons repris la route, direction Rotorua.

Cette ville, située sur le Plateau volcanique, est l'un des sites géothermiques les plus actifs au monde. On l’appelle d’ailleurs la ville du souffre tellement l’odeur est omniprésente. 

La ville et sa région comptent aussi de nombreux lacs et nous avons décidé de poser notre tente au bord de l’un d’entre eux. Malheureusement pour nous, nous étions en période de vacances scolaires et le site était véritablement pris d’assaut. Mais d’un autre côté, en nous posant dans un petit coin, on a eu un peu l’impression de vivre avec les kiwis.

Nous avons profité de cette étape pour compléter notre tableau de visite des geysers et bassins géothermiques du Monde. Autant le Chili nous avait laissé sur notre faim après Yellowstone, autant la Nouvelle Zélande nous a régalés. Entre les sites payants, le parc gratuit de la ville et les jardins des particuliers, on a vu des choses vraiment sympas.

Outre les geysers, nous avons également visité la ville, son grand parc public et un petit village maori, nous permettant d’admirer l’art et l’architecture de ce peuple emblématique.

Après ces quelques jours sur Rotorua, nous avons remballé notre tente pour reprendre la route.